La Ferté Beauharnais source partielle : wikipedia.org
La Ferté-Beauharnais est située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre.
Petit village de 500 habitants environ, anciennement connu sous le nom de « La Ferté-Avrain ». La Ferté-Avrain a ainsi été rebaptisée en 1764 sous le marquisat de François de Beauharnais.
Outre son château et son église, la Ferté-Beauharnais est dotée d'un étang, d'un champ de foire, d'un cimetière, d'une école maternelle, d'une école primaire, d'un terrain de football, d'une superette, d'une boulangerie - pâtisserie, d'un salon de coiffure, d'une jardinerie "Les Jardins de Sologne", d'une salle de fête, et d'un restaurant. La mairie et l'école datent du second Empire, à l'initiative de Napoléon III lui-même.
L'arbre le plus large du village est un sequoia baptisé « le suppositoire » et qui a pour particularité de pouvoir être très facilement escaladé. Il a été foudroyé à plusieurs reprises.
La foire de la Ferté-Beauharnais a lieu chaque année le 11 juin, jour de la Saint-Barnabé. Elle attire de nombreux visiteurs.
Géographie
Latitude 47°32'33" Nord - Longitude 1°51'03" Est
La Ferté-Beauharnais est située sur le Beuvron au croisement des routes départementales 922 et 923, entre Neung-sur-Beuvron et Romorantin-Lanthenay. Outre les routes départementales, le principal axe est le Chemin des Epinettes, qui relie le champ de foire à la Croix des Iles, située sur la départementale 923, à l'extrémité Nord-Est du village. La Ferté-Beauharnais longe le Beuvron, mais lui tourne le dos.
Histoire
Le village est probablement né des défrichements monastiques du XIe siècle. L'archidiacre Hervé aurait ainsi fondé une église collégiale en 1033. L'église Saint-Barthélemy est fondée en 1149 et reconstruite en 1524 après avoir été détruite vers le milieu du XIIe siècle. Il ne reste aujourd'hui que quelques ruines du château du Moyen Âge ("Chateau-Vieux"), dont les pierres ont servi notamment pour les habitations environnantes. Un souterrain, depuis muré, partait du Château, et selon la tradition allait jusqu'à l'Eglise, et jusqu'à quelques maisons du village qui existent toujours. Si l'entrée est visible, aucune sortie n'a été officiellement découverte.
En 1752, le château moyenâgeux est détruit par François de Beauharnais, gouverneur général des « îles sous le vent » et marquis. Il construit à sa place un édifice de style classique. Son fils, Alexandre de Beauharnais, ancien commandant de l'Armée du Rhin et époux de Joséphine de Beauharnais, future impératrice, devient maire de la commune mais est guillotiné lors de la Révolution Française. Son fils, Eugène, s'occupe du domaine en l'embellissant. Celui est vendu à sa mort en 1830. Le futur empereur Napoléon III, petit fils d'Alexandre, y revient en 1852 et fait construire la mairie actuelle ainsi que deux écoles.